27 septembre 2012 : inauguration de la mosquée marocaine à Strasbourg
Le jeudi 27 septembre 2012 a été inaugurée officiellement la grande mosquée de la communauté marocaine à Strasbourg.
Cette cérémonie n’a pas attiré les foules attendues. Un écran géant et des hauts-parleurs avaient été installés à l’extérieur. Ils n’ont servi à rien, il n’y avait personne à l’extérieur. Et la grande salle, qui peut accueillir 1 500 personnes, était loin d’être pleine. Voilà déjà un indice sur le surdimensionnement de cette mosquée.
Saïd Aalla, président de la Fondation Grande mosquée de Strasbourg, avait lancé de très nombreuses invitations et pensait pouvoir compter sur la présence du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Mais ce dernier n’est pas venu, en raison d’un rendez-vous télévisé sur France 2. Parmi les personnalités présentes, il y avait Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des Cultes, Ahmed Taoufiq, ministre marocain des affaires islamiques, Mustapha Ceric, ex reis-ul-ulema de Bosnie-Herzégovine, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, Roland Ries, maire de Strasbourg, Philippe Richert, président du Conseil régional d’Alsace. Étaient également présents – on peut s’en étonner – Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, Jean-François Collange, président de l’Union des Eglises protestantes d’Alsace et de Lorraine et René Gutman, grand rabbin de Strasbourg.
La cérémonie a été rythmée par une succession de discours qui a duré plus de trois heures. Un compte-rendu a été publié sur le site de Riposte laïque, que l’on peut lire ici.
Saïd Aalla, président de la Fondation qui gère la mosquée, veut maintenant préparer l’étape suivante : la construction d’un minaret. Des assurances à ce sujet lui ont été données par Roland Ries. Le maire de Strasbourg a déclaré publiquement vouloir rendre l’islam plus visible à Strasbourg en autorisant la construction d’un minaret sur la nouvelle mosquée. Mais ce projet déplaît à de nombreux Strasbourgeois et rien ne permet d’affirmer qu’il sera réalisé un jour.