Cantonales : les régionalistes et les autonomistes tirent leur épingle du jeu.
Dès le lendemain du deuxième tour des élections cantonales, les analyses des résultats en Alsace vont s’accumuler. Journalistes, observateurs, candidats élus, candidats malheureux, tous vont livrer leurs explications. En Alsace, les résultats sont contrastés. Mais le principal enseignement qu’il faut en tirer, c’est le niveau historique de l’abstention. Les responsables UMP et PS ont récité la litanie des fausses raisons de l’abstention : la crise économique, le centrale nucléaire du Japon, la rébellion en Libye, la météo… On a tout entendu. La vraie raison est toute autre : les électeurs se rendent compte que leur bulletin de vote n’a plus aucune influence sur le cours des choses, ils ne vont donc plus voter. À force de modifier sans cesse les modes de scrutin, à force de ne plus consulter les électeurs que sur des sujets mineurs, à force d’écouter le MEDEF plus que le peuple, l’UMP et le PS ont lassé les électeurs.
En Alsace, les régionalistes et les autonomistes on tiré leur épingle du jeu en signant des scores honorables au premier tour de scrutin.
Mais nous saluons particulièrement la performance de David Heckel, élu dans le canton de Sarre-Union avec 54,79 % des voix face au candidat soutenu par la majorité alsacienne et l’UMP.