Jacques Cordonnier et les membres du comité directeur d’Alsace d’Abord adressent à tous leurs amis régionalistes ainsi qu’à tous les Alsaciens leurs meilleurs vœux de santé et de bonheur pour la nouvelle année.
L’année 2012 sera l’année de toutes les inquiétudes mais aussi de tous les espoirs.
Notre région est durement touchée par la crise économique et le chômage, mais aussi par l’insécurité qui progresse, malgré les effets d’annonce du préfet et des responsables politiques de l’UMP et du PS. Pour la première fois en Alsace, des minarets risquent d’apparaître dans le paysage alsacien ; la municipalité socialiste de Strasbourg veut en autoriser la construction sur plusieurs mosquées, en rupture avec tous les usages et les choix de toutes les communes de la région. La décision du rectorat de s’attaquer à l’enseignement bilingue français-allemand a malheureusement été entérinée par les dirigeants alsaciens de l’UMP qui n’ont pas su ou pas voulu dire non.
Mais face à ces menaces, il y a des raisons d’espérer. Le projet de fusion des collectivités, s’il est mené à bien, donnera à l’Alsace la force, l’efficacité et le rayonnement qui lui font défaut aujourd’hui. Les prochaines élections législatives introduiront du changement dans le paysage politique, national et régional. Le mouvement régionaliste Alsace d’Abord sera présent à ces élections pour défendre les idées qui sont celles de trois alsaciens sur quatre : renforcement de la coopération avec nos voisins du Pays de Bade et de la région de Bâle, autonomie accrue pour l’Alsace en particulier et les régions en général, avancée dans la construction de l’Europe politique, soutien au projet de l’Europe fédérale, défense de l’Euro, défense de notre identité de plus en plus menacée par l’immigration non européenne et la pusillanimité des dirigeants des grands partis parisiens.
Mais avant les législatives, il y aura l’élection présidentielle au printemps 2012. Le mouvement régionaliste et identitaire ne se reconnaît dans aucun des partis politiques importants de ce pays. Certes, il peut partager avec certains d’entre eux, ponctuellement, une analyse, un constat, une réaction. Mais, structurellement, dans son ADN politique, notre mouvement est Autre. C’est pourquoi le comité directeur d’Alsace d’Abord a décidé de ne se prononcer en faveur d’aucun candidat. Les adhérents, sympathisants et électeurs régionalistes et identitaires feront leur choix en conscience et connaissance de cause, après avoir évalué les programmes de chaque candidat sur toutes les questions que nous considérons comme essentielles pour notre avenir rhénan et européen.