Référendum : le FN alsacien montre son vrai visage
Recadré par Paris, le FN alsacien montre son vrai visage : celui d’un nationalisme strict et étriqué. Recadré par Marine Le Pen, Patrick Binder, chef de file des frontistes alsaciens, montre que son attachement de folklore à l’Alsace n’a pas résisté aux ordres venus de Paris. Après avoir été timidement favorable au Conseil unique d’Alsace, le FN local est désormais résolument contre. Ce parti jacobin et centralisé a fait publier des notes, des argumentaires et des oukases affolants et appelle à voter NON au référendum du 7 avril 2013.
«Je veux l’Alsace française, je vote NON» peut-on lire sur l’affiche. Le slogan est lamentable puisqu’il donne à penser que l’Alsace ne le serait pas ou plus, non pas du fait des flux migratoires, mais du fait de son identité rhénane et européenne. La caricature de l’Allemagne dessinée sur le tract FN est triste pour l’amitié franco-allemande.
S’il fallait une raison de plus pour dire « Oui » à la fusion des collectivités, elle est trouvée.
Il appartient aux Alsaciens, de voter « unis face à Paris » et face aux partis parisiens. Il appartient aux Alsaciens, tentés un temps par le vote FN, de comprendre que la défense de l’identité alsacienne ne passe pas par le FN.
En insultant l’Alsace, en insultant l’amitié franco-allemande, Marine Le Pen tombe dans l’anti-germanisme primaire et confirme son irrespect des régions à forte identité. Le masque tombe !
Jacques Cordonnier
Président du Mouvement Régionaliste Alsace d’Abord